Performance de l'année 2023

Premier trimestre 2023

Les résultats du premier trimestre de l’année 2023 affichent une solide hausse, avec un rendement de 20,74% pour la Classe A sur le trimestre.

Les nouvelles stratégies mises en place depuis octobre 2022 portent leurs fruits et montrent leur résilience quelles que soient les dynamiques du marché.

Comme nous l’avons indiqué dans notre dernier rapport trimestriel, de nombreux défis se profilent pour cette année 2023. Les marchés ont déjà dû faire face à une panique bancaire aux États-Unis (bank run) en raison de la dégradation des obligations détenues par les banques.

En effet, la politique monétaire menée par la Fed (Réserve Fédérale américaine), suivie par les autres banques centrales, s’avère dommageable pour les acteurs bancaires. Les obligations acquises au cours des années 2020 voient leur valeur baisser continuellement, car la Fed continue de relever ses taux. Les nouvelles obligations émises proposent un rendement plus attractif (de l’ordre de 4 à 5%) que celles proposées en 2020 (de l’ordre de 1%), ce qui entraîne une perte d’intérêt et donc de valeur pour ces dernières.

Suite à cette panique bancaire début mars, le marché semble anticiper un arrêt, voire une baisse prochaine des taux d’intérêt par la Fed. Toutefois, il convient de se rappeler que l’objectif principal de la Fed est de ramener l’inflation américaine à 2%, alors qu’elle est actuellement supérieure à 6%.

Ainsi, les marchés risquent de connaître des temps agités, car en cas de non infléchissement de l’inflation, les banques centrales devront continuer leurs politiques de remontée des taux. En revanche, si l’inflation décélère, le marché pourrait s’emballer en anticipant une baisse des taux. « L’argent magique » continue de faire des ravages…

Nos stratégies devront s’adapter à cet environnement incertain, entre panique et euphorie injustifiées.

Deuxième trimestre 2023

Les résultats du deuxième trimestre de l’année 2023 sont en hausse, avec un rendement de 5,65% pour la Classe A sur le trimestre.

Nous avons mis à jour et réorganisé nos serveurs pour augmenter significativement la puissance de calcul nécessaire à la création de nouveaux portefeuilles de stratégies. Nous améliorons continuellement nos stratégies et les mettons maintenant à jour plus fréquemment pour tenir compte des évolutions des marchés.

L’économie mondiale se redresse malgré de nombreuses difficultés. La Chine a connu une forte reprise depuis l’abandon de sa politique « zéro Covid », mais a maintenant du mal à soutenir sa croissance économique. Les dernières données économiques montrent que le secteur des services et de l’industrie se développent plus lentement que prévu. Les turbulences de la chaîne d’approvisionnement qui persistent depuis le début de l’année s’atténuent à mesure que les remous sur les marchés de l’énergie et des matières premières provoquées par le conflit russo-ukrainien se résorbent.

Dans le même temps, comme nous le rapportons régulièrement, le resserrement massif et coordonné de la politique monétaire des grandes banques centrales porte ses fruits à un moment où l’inflation ralentit (mais continue d’augmenter).

L’inflation a duré beaucoup plus longtemps que prévu. Même si l’inflation baisse, ce n’est que la dynamique de hausse des prix qui faiblit. Car les prix poursuivent leur hausse, certes à un rythme moins prononcé qu’au cours des derniers mois. Pour lutter efficacement contre cette hausse des prix, qui sont supérieurs aux objectifs des banques centrales, les hausses de taux se poursuivront.

Il y aura au moins deux autres hausses de taux aux États-Unis et au moins quatre autres hausses de taux en Europe. Les banques centrales sont indépendantes, mais elles ne peuvent cacher l’explosion de la dette publique des économies développées, notamment à cause de la gestion de la crise sanitaire. Quiconque parle de hausse des taux d’intérêt parle d’augmentation du fardeau de la dette. Par exemple, les États-Unis paieront plus de 663 milliards de dollars en intérêts sur la dette. La France paiera un peu plus de 52 milliards d’euros d’intérêts. Cette charge de la dette occupe un poids de plus en plus important dans les budgets étatiques.

Selon un nouveau rapport du Fonds monétaire international, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et les tensions géopolitiques ont mis en évidence les risques, avantages et coûts potentiels de la fragmentation géoéconomique. Les flux d’investissements directs étrangers sont de plus en plus concentrés dans des pays géopolitiquement alignés, en particulier dans des zones stratégiques. Plusieurs économies émergentes et en développement sont très vulnérables à ce déplacement des investissements, car elles dépendent de ces flux de capitaux pour soutenir leur croissance. A terme, cette fragmentation due à l’émergence de blocs géopolitiques (Etats-Unis, Europe, Canada, Océanie / Chine, Inde, Russie, Afrique, Amérique latine) risque d’entraîner de grandes pertes de production, en particulier pour les économies émergentes et en développement.

Troisième trimestre 2023

Les résultats du troisième trimestre de l’année 2023 sont toujours en hausse, avec un rendement de 7,59% pour la Classe A sur le trimestre.

Nous poursuivons le développement d’outils statistiques permettant la validation de nouvelles stratégies. Nous avons créé une nouvelle marque commerciale : QuantK, afin de poursuivre notre croissance.

Sur le plan économique, les États-Unis maintiennent une politique monétaire stricte, avec des taux d’intérêt qui devraient rester élevés pendant une période prolongée. Cette décision est soutenue par un marché du travail robuste, caractérisé par une croissance de l’emploi et une réduction du chômage. Ces développements sont le reflet de la résilience et de la force de l’économie américaine, même dans un contexte mondial incertain.

L’inflation semble en passe d’être maîtrisée aux États-Unis, notamment du fait de la politique monétaire restrictive menée par la Banque Centrale américaine (Fed) depuis le 16 mars 2022. Aujourd’hui les données outre Atlantique tendent à indiquer que l’accès d’épargne accumulée par les Américains a été entièrement consommée par les ménages. Ce qui conduira mécaniquement à une baisse de l’inflation des prix. Parallèlement, les ménages américains reconsomment à crédit, crédit dont les taux sont aujourd’hui très élevés (>24%). Deuxième indicateur positif concernant la maitrise de cette hausse des prix.

La situation en Europe présente un contraste marqué par rapport à celle des États-Unis. La Banque Centrale Européenne (BCE) mène elle aussi une politique monétaire restrictive depuis 21 juillet 2022. A la différence de son homologue américaine, la BCE n’a pas marqué de pause concernant la hausse de son taux directeur. Contrairement aux ménages américains, les ménages européens ont conservé leur épargne, à un niveau quasiment record en France (> 19% du revenu disponible au 31 août 2023).

Du fait de ces hausses de taux, plusieurs secteurs sont directement impactés dont le secteur immobilier, très dépendant de l’octroi de crédit aux ménages. En France comme aux États-Unis, le taux de crédit a fortement augmenté. A titre d’exemple, il suffit de comparer l’emprunt d’un ménage français en septembre 2021 (autour de 0,90% à 1,20%) et en septembre 2023 (autour de 4% à 4,50%). Le coût total du crédit a bondi de plus de 30%.

En conclusion, la situation est la suivante : hausse des taux = hausse du coût du crédit = baisse de l’octroi de crédit = baisse de la consommation = baisse des carnets de commandes des entreprises = contraction de l’activité.

Quatrième trimestre 2023

Les résultats du quatrième trimestre de l’année 2023 affichent une nouvelle hausse continue, avec un rendement de 12,08% pour la Classe A sur le trimestre.

2023 a été une année surprenante pour les marchés mondiaux, défiant les nombreuses prédictions catastrophistes et alarmistes concernant l’imminente récession de l’économie américaine et mondiale. Aux États-Unis en particulier, un atterrissage en douceur semble se produire en raison de la baisse continue de l’inflation et d’un marché du travail solide. Ce « soft landing » est l’effet que cherchait à produire la Fed (Banque centrale américaine) : une remontée des taux afin de lutter contre l’inflation sans pour autant trop endommager le marché de l’emploi (et donc éviter une récession). En revanche, du côté de la zone euro, la Banque Centrale Européenne (BCE) a clairement fait savoir qu’il n’était pas encore question de baisser les taux (avec les conséquences que nous avions développées dans notre précédent rapport).

En utilisant une approche quantitative qui élimine les éléments discrétionnaires, nous avons obtenu une très belle performance pour l’année 2023, contrairement à de nombreux autres fonds d’investissement.

L’année 2024 qui a débuté devrait apporter son lot d’actualités entraînant de très forts mouvements sur les marchés financiers. En effet, ces derniers espèrent plusieurs baisses des taux d’intérêt américains à partir du 20 mars 2024. Or, si la Fed n’amorce pas cette baisse de taux, ou si cette dernière est moins importante, les marchés pourraient accuser une forte correction. Puisque, pour de nombreuses entreprises, l’endettement est à présent bien plus onéreux qu’il ne pouvait l’être lors de la période de « l’argent magique ».

Voici les événements connus qu’il faudra surveiller cette année : les résultats des élections américaines, l’évolution des conflits entre la Russie et l’Ukraine et au Moyen-Orient, ainsi que les tensions entre la Chine et Taïwan.

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